Skip to content
Ecole / Evénements

Université de la Terre : les IPSAliens à la recherche des scénarios énergétiques du futur

Partenaire de la 6e édition de l’Université de la Terre, le Groupe IONIS a permis aux étudiants de ses écoles de participer à ce grand forum d’échanges entre experts et grand public ayant pour thématique cette année « Faisons changer tous les climats ! ». Plusieurs IPSAliens se sont prêtés au jeu, parmi lesquels Gabriel Aristaghes (IPSA promo 2018) et Zoé Dolo (promo 2019).

Quel était le thème de la conférence à laquelle vous avez assisté ?
Gabriel : Le thème de la conférence était « Quels sont les scénarios énergétiques du futur ? ». J’ai été séduit par le caractère innovant que pouvait présenter la discussion avec les intervenants, Jean-Louis Étienne (médecin explorateur), Jean-Bernard Lévy (président-directeur général du groupe EDF), Joël de Rosnay (conseiller du président d’Universcience et président de Biotics International) et le journaliste modérateur François Lenglet.
Zoé : Cette conférence m’intéressait car l’avenir de l’énergie (en France et dans le monde) est un sujet scientifique important pour les futurs ingénieurs aéronautiques que nous serons.

Quelle est votre impression sur l’événement ?
Zoé : J’ai trouvé que cet événement était très bien organisé, tant dans sur le fond que sur la forme.
Gabriel : C’était très enrichissant : on n’a pas tous les jours l’occasion d’assister à une conférence de cette envergure et de participer au débat.

Quelles étaient justement vos questions ? Qu’ont répondu les intervenants ?
Gabriel : J’ai eu l’occasion de pouvoir poser une question aux trois intervenants : « Pourquoi le soleil, qui est la plus grosse source d’énergie connue à ce jour, n’est-il pas mieux exploité dans les scénarios énergétiques du futur ? » C’est l’explorateur Jean-Louis Étienne qui m’a répondu. Il a alors expliqué qu’il était dommage que l’accent ne soit pas plus mis sur le solaire dans le développement des sources d’énergies renouvelables, mais que d’un autre point de vue, l’énergie solaire n’était pas tout le temps disponible à la demande partout à la surface du globe.
Zoé : Pour ma part, mes questions étaient adressées en particulier à Joël de Rosnay à propos des scénarios envisagés par le Conseil mondial de l’énergie. Je voulais savoir si, à l’avenir, il était plus probable d’avoir un scénario énergétique de type « Jazz », où chaque entité (entreprise, État, communauté…) définit son propre rôle dans le jeu et chacun essaie de s’accorder pour être en harmonie, ou un scénario de type « Symphonie », lorsque tout le monde s’accorde, connaît son rôle avant le concert et suit le chef d’orchestre – l’État ? – qui dirige. M. de Rosnay a expliqué que, comme leurs noms l’indiquaient, il ne s’agissait là que de scénarios et qu’ils n’étaient pas les seuls envisageables. Leurs probabilités ne sont pas mesurables, mais ce qui est sûr, c’est qu’il faudra apprendre à travailler tous ensemble « en harmonie ».

Qu’avez-vous le plus apprécié lors de l’Université de la Terre ?
Zoé : La diversité des intervenants et, de ce fait, la diversité de leurs réponses. Avec un scientifique, un explorateur et un chef d’entreprise, les points de vue exposés sont forcément différents.
Gabriel : Je rajouterais la proximité avec les intervenants ainsi que leur aisance à simplifier des notions complexes énergétiques pour que tout le monde puisse les comprendre.

Quel enseignement tirez-vous de cette 6e édition ?
Zoé : Ce que je retiens avant tout, c’est que nous sommes la plus intéressante énergie renouvelable de la Terre : dans notre façon d’agir, de consommer, de nous déplacer, de vivre.
Gabriel : Les conférences de ce type permettent vraiment de se tenir informé de l’état de la recherche et des innovations entreprises sur le sujet. C’est aussi un excellent moyen de s’ouvrir à différents niveaux de réflexion par rapport aux différents scénarios envisagés.

universite_terre_retour_etudiants_ipsa_conference_debat_scenarios_energetique_climat_decembre_2015_01