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Vie étudiante

Retour sur l’aventure 4L Trophy 2016 avec l’équipage « Le Chergui » de François Brun d’Arre (IPSA promo 2019)

Terminée le 28 février, l’édition 2016 du raid 4L Trophy a permis à des étudiants de toute la France de vivre une aventure humaine et sportive exceptionnelle qui les a menés de Biarritz jusqu’à Marrakech au profit de l’association Enfants du Désert. Parmi les nombreux participants se trouvait François Brun d’Arre (IPSA promo 2019), membre de l’équipage « Le Chergui » aux côtés d’Ines Elkaoukabi, une étudiante à l’université Paris Sud / Paris Saclay. De retour en France, le duo se remémore ce périple sur quatre roues.

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Quel est votre plus beau souvenir de ce 4L Trophy ?
Inès : C’était un bivouac.
François : Cela s’est passé quand nous devions rejoindre Ouarzazate depuis Merzouga. Le trajet durant deux jours, nous devions faire un bivouac sauvage, là où on voulait, avec les personnes que l’on voulait. Du coup, avec une dizaine d’équipages, nous nous sommes installés en haut des montagnes, autour d’un grand feu, avec nos guitares… C’était un super moment.

Quel est votre plus gros fou rire ?
Inès : Quand la voiture se bloquait dans le sable !
François : On tombait en panne à chaque fois , tous les jours ! L’habitude aidant, nous avons fini par en rire !
Inès : En même temps, au bout d’un moment, tu es obligé de bien le prendre !

Quel est le plus beau paysage que vous avez pu admirer ?
Inès : Le col du Tizi n’Tichka que nous avons traversé entre Ouarzazate et Marrakech. C’est un très grand col, le plus haut du Maroc avec ses 2 250 mètres d’altitude, et les paysages étaient impressionnants.
François : Tu peux voir toute la partie Sud du Maroc et ses déserts, mais aussi les montagnes. Le mélange est superbe.

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Quelle est la plus belle rencontre faite lors du raid ?

Inès : Il s’agit d’un équipage mixte, comme le nôtre. Nous les avons rencontrés lorsque nous sommes tombés en panne le premier jour à la frontière franco-espagnole. Pour la petite histoire, nous avons été les deux derniers équipages à passer la frontière ! Du coup, nous sommes restés ensemble durant toute la durée du raid.
François : Nous avons d’ailleurs gardé contact avec eux.

Quelle a été la plus grosse frayeur ?
François : En fait, il y en a eu plus d’une, ce qui est normal quand il faut parcourir près de 7 000 kilomètres en 4L. D’un point de vue sécurité, ce n’était pas toujours évident.
Inès : Il y a notamment cette fois où nous craignions fortement de faire un aquaplaning.
François : Nous avions abîmé la voiture dans le désert, ce qui a causé un gros problème de parallélisme au niveau des roues. La gomme des pneus a ainsi été complètement usée, ce qui a engendré une importante perte d’adhérence sur la route, surtout quand il pleuvait.
Inès : Entre Marrakech et Tanger, la pluie était impressionnante. La voiture n’était pas stable du tout et cela nous a donné quelques sueurs froides.
François : Le col du Tizi n’Tichka était aussi une sacrée aventure, avec sa route très étroite et sinueuse. On y croise beaucoup de camions et on y longe des précipices de 300-400 mètres, le tout avec très peu de barrières de sûreté.
Inès : Les routes que l’on croise lors du 4L Trophy sont, de façon générale, pas très sécurisées.

Comptez-vous participer à une prochaine édition ?
François : Ça oui ! Depuis que nous sommes rentrés, nous n’avons qu’un seul but : celui de repartir ! Mais il faut être réaliste : le 4L Trophy demande beaucoup d’organisation, de temps et d’argent. Si cela peut se faire, ce sera sans hésiter.

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