Les majors de l’IPSA : Thibault Duarte (promo 2014), majeure Conception des Systèmes Aéronautiques
Durant l’été, l’IPSA vous propose de découvrir les majors de sa promotion 2014. Après Kelvin Roehrig (major International) et Willy Leddet (major Management et Logistique Industrielle), voici Thibault Duarte, major de la filière Conception des Systèmes Aéronautiques, spécialité Structures de Commandes.
Qu’est-ce que l’IPSA représente pour toi ?
L’IPSA, c’est trois années de ma vie et l’aboutissement de ma scolarité. Cela représente aussi beaucoup de connaissances, de rencontres et de voyages.
Que faisais-tu avant de rejoindre l’école ?
J’ai fait une CPGE, soit deux ans de prépa, et je suis ensuite directement entré à l’IPSA Toulouse en 3e année. Étant passionné d’aéronautique, je voulais absolument intégrer une école spécialisée dans ce secteur.
Qu’est-ce qui t’a le plus marqué durant ces trois ans de cursus ?
La dimension humaine lors de la réalisation des projets. On est tous solidaires, que ce soit pour un projet commun ou non. Il n’y a pas de notion de compétition, c’est vraiment de l’entraide. C’est ce qui m’a sans doute le plus plu et le plus appris durant mon parcours à l’école. Je retiens également le projet de fin d’études en 5e année qui portait sur la modélisation d’un drone Trirotor convertible : c’était un projet complet qui permettait de voir énormément de choses. Au niveau des connaissances techniques, c’était le plus important. D’ailleurs, le projet continue encore à l’IPSA : les 5es années de cette année et ceux de l’année prochaine devraient le terminer.
Tu me parlais de voyages. Quels sont ceux que tu as pu effectuer dans le cadre de l’IPSA ?
En 3e année, pour le semestre à l’International, je suis parti aux États-Unis, dans l’Université d’Arizona basée à Tucson. Pendant quatre mois, ça a été la découverte du monde américain. C’était très intéressant et complétement différent de la France. Un souvenir extraordinaire !
Thibault dans la Monument Valley, aux États-Unis
Est-ce que, pour toi, il y a un fort esprit promo à l’IPSA ?
C’est sûr qu’on peut parler d’esprit promo ! À l’IPSA, il y a deux campus : Paris et Toulouse. Tant qu’on est dans les trois premières années, on se fait une « petite guerre » mais tout change une fois qu’on se retrouve pour la 4e année. J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer quelques étudiants parisiens lors du semestre à l’International et, quand on est arrivés sur Paris pour la rentrée, ils nous ont tous accueillis à bras ouverts pour nous faire connaître le campus d’Ivry et ses alentours. C’est là qu’on voit le bel esprit de la promotion : tout le monde est solidaire et s’entraide. Il n’y a alors plus de Parisiens ou de Toulousains : on est tous IPSAliens et de la même promo.
Prenais-tu part à la vie associative ?
J’ai fait partie de l’équipe de rugby de l’IPSA : j’ai joué un peu à différents postes en commençant en tant que 10 avant de finir troisième ligne. Lors de ma 5e année, avant nos départs en stage de fin d’études, on était pas mal classés, avec pas mal de matchs remportés. J’ai également participé à quelques événements de l’association de surf IPSA Wax.
Tu es major de la promotion 2014 de la filière Conception des Systèmes Aéronautiques, spécialité Structures de Commandes. Pourquoi as-tu choisi cette voie ?
Je pense que l’avenir de l’aviation et de l’aéronautique se situe dans les drones. C’est pourquoi je voulais aller dans ce domaine-là pour connaître les systèmes de commande, la modélisation, l’automatisation, etc. C’est ce qui m’intéresse le plus.
Que fais-tu actuellement ?
Je suis en contact avec différentes sociétés en France et en Belgique pour justement travailler dans ce domaine. Ces derniers mois, j’ai également participé à Mission On Mars Robot Challenge 2015, un concours de robotique organisé par Mathworks et Innorobo. J’étais en équipe avec un autre ancien IPSAlien, Cédric Pi (promo 2014), mais, malheureusement, on n’a pas eu le temps de terminer notre projet dans les temps. Cela dit, comme il est toujours en cours de cheminement sur mon ordinateur, je pense le finir pour le plaisir.