En mars dernier, l’IPSA s’associait aux autres écoles d’ingénieurs du Concours Advance pour lancer la première édition de « Yes she can », une émission faisant la part belle à la féminisation des métiers technologiques et scientifiques. Parmi les étudiantes et Alumni ayant répondu à l’appel de l’événement se trouvait Alizée Lecleve (IPSA promo 2024), future ingénieure et présidente d’AéroIPSA, une association étudiante spécialisée dans la conception de fusées qui célèbre ses 30 ans cette année. Celle qui rêve un jour de pouvoir travailler à l’Agence spatiale européenne y occupe également le rôle de chef de projet sur la fusée expérimentale Amorhc.

 

Alizée lors de Yes she can

 

Pourquoi avoir choisi de rejoindre l’IPSA ?

Alizée Lecleve : Même si j’ai aussi été tentée par l’astronomie lors de mon année de Terminale, c’est finalement l’aérospatiale qui m’a le plus attirée ! C’est donc en recherchant des écoles d’ingénieurs pouvant me permettre de travailler dans ce domaine plus tard que je suis tombée sur l’IPSA. L’école m’a séduite pour cela, mais aussi pour sa vie associative, avec notamment toutes les associations techniques très impressionnantes, dont AéroIPSA évidemment !

 

Au sein de l’association, tu travailles notamment sur la fusée Amorhc. Qu’a-t-elle de différent ?

Cette fusée expérimentale transporte plusieurs expériences : elle a vocation à larguer des poudres colorées à différentes altitudes et à mesurer les pressions statiques et dynamiques, mais elle possède également un capteur de température et, enfin, émet un son particulier lors de sa descente !

 

La délégation d’AéroIPSA lors du C’Space 2022

 

En mars dernier, tu acceptais de participer à « Yes she can » pour la promotion de l’ingénierie auprès des jeunes filles et leur montrer que tout est possible pour elles… comme le fait de pouvoir prendre la présidence d’une association technique emblématique de l’IPSA !

Être présidente d’AéroIPSA, c’est un vrai motif de fierté ! Ma désignation, je la dois avant tout aux membres de l’asso qui m’ont soutenue afin de reprendre le flambeau. D’ailleurs, mon prédécesseur était également une prédécesseuse : c’est aussi elle qui m’a montré la voie et que je pouvais occuper ce rôle à mon tour. Je crois aussi qu’avoir une présidente à la tête d’une association ne peut être que positif pour la représentation des femmes dans le milieu, notamment lors des Journées Portes Ouvertes de l’école. Les lycéennes qui viennent à notre rencontre voient qu’AéroIPSA est une association technique et féminine. Cela ne peut que les encourager à venir nous rejoindre dans le futur !

 

Quel intérêt trouve-t-on à s’impliquer dans la vie association lors de ses études d’ingénieur ?

Rejoindre une asso comme AéroIPSA, c’est un bon moyen de gagner en expérience, notamment sur tout ce qui a trait au travail manuel, à la technique. C’est aussi apprendre à encore mieux travailler en équipe et, surtout, pouvoir observer un projet se concrétiser de A à Z : c’est toujours émouvant de voir ensuite notre fusée décoller !

 

Justement, cet univers des fusées, tu l’as découvert à l’école ?

Oui ! Je reste fascinée par tout ce que l’Homme est capable d’accomplir, notamment dans l’espace. Je vois ça comme une forme de concrétisation de l’humanité !

 

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